Titus

Après les célèbres Bohnanza et Mamma mia !, et le moins célèbre mais encore plus « prise de tête » Klunker, Uwe Rosenberg réussit enfin à créer un jeu simple et compréhensible par la majorité des humains.

Titus appartient à la fois à la famille des jeux de pose, domino ou rami, et à celle des jeux de mémoire, avec un peu de tactique pour pimenter le tout.

Le matériel consiste en un jeu de cartes à deux faces, numérotées de 2 à 19. Au dos de chaque carte, se trouve un autre nombre décalé de 0, 1 ou 2. Ainsi le dos de la carte 8 peut être 6, 7, 8, 9 ou 10. Le but est de réaliser des séquences de quatre cartes, afin d'encaisser des points de victoire.

On peut tirer les cartes soit de la pioche, soit dans la réserve d'un autre joueur. Une carte tirée de la pioche peut être échangée à un adversaire. Le principe général étant que toute carte prise ou échangée à un adversaire est retournée avant d'être intégrée à votre jeu. On n'est ainsi jamais certain du nombre qui va apparaître, sauf si la face cachée de la carte a déjà été visible, et que l'on possède une mémoire d'éléphant.

En bref, Titus est un jeu aux règles assez abordables, si l'on surmonte une traduction approximative, facile à expliquer, et rapide. Voilà qui nous changera agréablement des jeux de rami et consorts. Il est d'ailleurs dommage que Titus n'ait pas été sorti avec un matériel de type Rummikub, qui aurait été bien mieux adapté aux manipulations. Mais Adlung Spiele est un éditeur de jeux de cartes, pas de matières plastiques.