Titre

Ultim’ Limit

Auteur Brian Yu  
Éditeur Mattel  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2008
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristique cartes
Mécanismes ambiance, collecte, rapidité, vivacité
Emplacement archives U
Ressource


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek

Difficile de ne pas penser à Time is Money quand on découvre les règles du jeu Ultim' Limit. Mais si le principe de base est le même - ramasser un maximum de bonnes cartes pendant un temps limité, et surtout s'arrêter avant que le temps ne se termine - Ultim' Limit diffère de son prédécesseur par de nombreux points.

Bien qu'il s'agisse d'un jeu familial, la règle tient sur plusieurs pages, et le système de score est particulièrement alambiqué. Le jeu se joue en trois manches de trois tours. À l'issue de chaque manche, on va marquer des points et garder des cartes, selon le principe expliqué ci-dessous.

On dispose les cartes gagnées en trois rangées de trois couleurs (il existe neuf couleurs), les paquets les plus fournis en premier. Les cartes de la première rangée (les trois paquets les plus importants) rapportent 1 point par carte. Les cartes de la troisième rangée sont défaussées et font perdre 1 point par carte. Les cartes de la rangée du milieu sont mises de côté : elles s'ajouteront aux cartes gagnées lors de la prochaine manche, sauf lors de la dernière manche où elles font également perdre des points.

Au cours des trois tours de chaque manche, il va donc s'agir de récolter des bonnes cartes : beaucoup, mais pas de trop de couleurs différentes. Cinq cartes sont disposées face visible. Pendant la durée du sablier - que le joueur ne peut voir - il faut lancer les trois dés, et ramasser les cartes correspondant aux dés ou aux sommes de dés. On relance les dés autant de fois que l'on veut, et on remplace les cartes prises par d'autres tirées de la pioche. Attention de ne pas dépasser le temps.

On le voit : si les ressemblances entre Time is Money et Ultim' Limit sont importantes, il s'agit bien de deux jeux différents.

Les cartes sont de neuf couleurs, mais elles sont agrémentées d'un dessin différent à chaque fois. Un détail qui a son importance, et qui sera apprécié par les joueurs daltoniens.

 

François Haffner
7 juin 2009