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Titre | Vino |
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Auteur | Christwart Conrad Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeur | Goldsieber Spiele Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 1999 | |||
Joueurs | 3 à 5 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h 30 | |||
Mécanisme | maîtrise | |||
Thèmes | cuisine, restauration, Italie, vin et spiritueux | |||
Emplacement | étagères du rayon V | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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Bien que le jeu ne manque pas d'attrait avec sa carte d'Italie et ses petites bouteilles de vin, je n'avais jamais eu l'occasion de jouer jusque récemment à Vino. Le jeu ne recherche pas à être une reconstitution du travail de la vigne. Si vous cherchez à en savoir plus sur le métier de vigneron, allez plutôt voir du côté de Vign’en jeu. Vino est donc un jeu de gestion et de spéculation. Il s'agit d'acheter et de vendre des vignobles et du vin, dans le but de posséder en fin de partie le plus grand domaine viticole possible. Le thème aurait pu être celui de la fabrication des balais-brosses, il ne sert ici que de prétexte à un système assez élaboré et surprenant. Le mécanisme central est effectivement inhabituel. On achète donc des vignes dans différentes régions pour produire des lots de vin. À chaque tour, on peut vendre autant de vin qu'on le souhaite mais dans un seul cépage. Cela a trois effets :
Un tableau général règle tous ces effets. Vendre peu de lots permet de gagner plus gros par lot, mais oblige à se séparer de pratiquement tous les vignobles qui ont servi à produire ce cépage. Au contraire, vendre beaucoup de lots permet de perdre moins de vignobles en proportion, mais également de gagner moins pour chaque lot vendu. Tout est affaire d'équilibre. Au fur et à mesure que le jeu progresse, les vignobles sont de plus en plus chers, mais la taille des propriétés permet aussi de gagner beaucoup plus. Ajoutez à cela un mécanisme tactique intéressant, et fort vicieux, qui permet d'attribuer des vignobles gratuits aux propriétaires minoritaires par le biais d'une aide gouvernementale aux petits exploitants. Le jeu se pratique de trois à cinq, mais il faut y jouer à quatre ou, mieux, à cinq pour que les effets de l'interaction se fassent réellement sentir. |
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François Haffner 8 juin 2008 |