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Titre | Les Aventuriers du rail Europe |
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Auteur | Alan R. Moon Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeur | Days of Wonder Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2005 | |||
Joueurs | 2 à 5 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Thèmes | Europe, transports, voies ferrées | |||
Emplacement | étagères du rayon A | |||
Intern. Gamers Awards | Meilleur jeu multijoueurs 2005 | |||
Site officiel | ||||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègle | ||||
Résumé | ||||
Ressources | ||||
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Après le succès des Aventuriers du rail, la version Europe était attendue avec impatience. Les éditeurs auraient pu se contenter d'une simple déclinaison du jeu sur une carte différente. Mais ils ont préféré, pour notre plus grand bonheur, proposer un jeu légèrement différent, bien que basé sur les mêmes principes. Au niveau de l'édition, on ne peut que se réjouir de voir apparaître des cartes de format normal, beaucoup plus faciles à tenir en main. Quelques jolies gares viennent s'ajouter aux wagons que nous connaissions déjà. Les tronçons ne sont pas du tout organisés comme sur la carte nord-américaine. Pour respecter une Europe bourrée d'îles et de péninsules, il existe plusieurs voies en cul-de-sac ou presque, ainsi que des ferries. Le centre de l'Europe, montagneux, est le siège de multiples tunnels. Plusieurs nouveautés dans la règle.Les objectifs initiaux passent de trois à quatre, et ceux qui sont rejetés disparaissent définitivement. Chacun peut choisir de réaliser ou non un objectif long et un seul. L'encombrement de la carte aboutissant facilement à l'impossibilité de passer de nombreuses liaisons, une nouveauté apparaît : les gares. Une gare se pose sur une ville et coûte 1 wagon - la seconde gare coûte 2 wagons et la troisième 3 wagons. À la fin de la partie, les gares non jouées rapportent 4 points chacune, d'où l'intérêt de les poser avec parcimonie. Les gares permettent de se sortir des situations inextricables en « empruntant » la voie d'un concurrent pour réaliser ses objectifs. Un exemple d'utilisation des gares :Vert a posé une gare sur Warsawa tandis que Bleu a posé une gare sur Petrograd. À la fin de la partie, chacun désignera le tronçon étranger partant de cette gare qu'il décide d'emprunter grâce à sa gare. Il ne peut choisir qu'un seul tronçon et il est judicieux que celui-ci permette de réaliser plusieurs objectifs. Vert, qui avait comme objectif de relier d'une part Riga et d'autre part Kharkov, doit choisir.
Bleu semble avoir un problème identique : chacun se demande s'il va relier Moskva ou Wilno… Mais en fait, il a placé sa gare sur Petrograd dans le but d'utiliser le ferry vert qui relie Stockholm ! Parmi les nouveautés, on note aussi les tunnels et les ferries qui apportent au jeu une part de hasard non négligeable. Alors… USA ou Europe ?La question ne se pose pas du tout. Les deux jeux sont semblables au niveau des règles, mais franchement différents dans leur déroulement. La version Europe présente des modifications intéressantes qui en font un jeu réellement nouveau. Personnellement, je regrette l'importance des locomotives « Joker », qui sont quasi indispensables pour gagner. Sans locomotive, vous ne pouvez pas construire de ferry et vous avez beaucoup de difficultés à construire des tunnels. On peut décider en début de partie de donner à chacun deux locomotives et deux cartes ordinaires, pour compenser le hasard si on le trouve trop important. Mais on peut aussi s'accommoder de ce hasard. En tout cas, dans cette version Europe, il est judicieux de ne pas laisser les locomotives traîner dans la pioche ! Un gros défautLe principal défaut du jeu, vous l'aurez remarqué, c'est l'absence sur la carte de Lyon, capitale mondiale des jeux de société. Une absence d'autant plus regrettable que l'histoire des chemins de fer a commencé en région lyonnaise :
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François Haffner avant 2009 |