|
||||
Titre | Carcassonne |
|||
Auteurs | Reiner Knizia Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur Klaus Jürgen Wrede |
|||
Éditeurs | Hans im Glück Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur Schmidt Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
|||
Année | 2003 | |||
Joueurs | 2 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Caractéristiques | dominos, dominos carrés | |||
Mécanismes | gain par score, majorité | |||
Thèmes | histoire, Moyen Âge | |||
Emplacement | étagères du rayon C | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
|
Je ne fais pas partie des inconditionnels de Carcassonne. Je reste étonné qu'autant de prix aient pu être donnés à un jeu visiblement inabouti, ce qui est démontré par les multiples modifications de règles qu'il a subi. D'ailleurs, même les aficionados de Carcassonne reconnaissent volontiers que le jeu n'est vraiment intéressant qu'avec l'application de variantes et de modifications substantielles de la règle. Tous les défauts du jeu initial se trouvent corrigés dans Carcassonne - Die Burg. D'abord, le jeu se joue à deux, ce qui correspond au nombre de joueurs optimal si l'on veux contrôler un tant soit peu ce qui se passe. Ensuite l'aberration qui consistait à décompter des réalisations incomplètes en fin de partie a disparu. Enfin, le décompte des points est beaucoup plus simple et la carte reste visible. Par ailleurs, le jeu apporte des innovations intéressantes. Lorsque deux
cartes se côtoient, seuls les chemins doivent correspondre. Une cour, par
exemple, peut tout à fait toucher une maison ou un château. Le simple
respect des contraintes données par les chemins est d'ailleurs suffisant
pour ne pas jouer où on le veut. On ne possède qu'une carte en main, mais il est très rare qu'il n'y ait pas de nombreuses possibilités de pose, dont au moins deux ou trois qui méritent qu'on les étudient. Du coup, le rythme de jeu est équilibré : on n'attend jamais son tour trop longtemps, même en face d'un partenaire qui réfléchit. Bref, vous aurez compris que j'adore ce jeu, ce qui pourra étonner ceux qui savent que je ne suis un inconditionnel ni des jeux de la série « Carcassonne », ni des jeux de Reiner Knizia. Je pense tout simplement que cela est dû à la grande qualité de finition du jeu, qui démontre que cette dernière version a été testée avant d'être distribuée. |
Prédécesseur, inspirationBibliographie
|
|
|
|
Vous n’êtes pas connecté(e) |
François Haffner avant 2009 |