|
||||
Titre | Hawaï |
|||
alias | Hawaii | |||
Auteur | Gregory Daigle | |||
Éditeurs | Filosofia Hans im Glück Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
|||
Année | 2011 | |||
Joueurs | 2 à 5 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h 15 | |||
Caractéristique | tablier modulaire | |||
Mécanismes | affectation de travailleurs, gain par score, points d’action | |||
Thèmes | îles tropicales, Océan Pacifique | |||
Emplacement | étagères du rayon H | |||
Deutscher Spiele Preis | 3e Prix 2012 | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
|
Hawaï est typiquement un jeu « à l'allemande ». Entendez par là un jeu de gestion offrant de multiples options, sans interactions fortes entre les joueurs, où chacun mène sa petite affaire en espérant avoir à la fin un meilleur score que les adversaires. Dans son genre, Hawaï est réussi. Il faut dire que les graphismes ajoutent beaucoup au plaisir, et la composition aléatoire du plan de l'île garantit des parties à chaque fois différentes. Il y a quelques années, il était souvent mentionné, sur les jeux qui offraient des tabliers modulables, le nombre de configurations possibles. Ici, il est de 1 814 400, d'après mes calculs, et ce qui me reste de mes études en mathématiques. Les joueurs agissent à la fois sur un tableau commun, où les places sont parfois chères, et sur un tableau individuel qu'ils doivent compléter au mieux, tout en sachant qu'ils ne pourront pas tout faire. C'est un peu le propre des jeux « à l'allemande » : on ne peut pas agir partout. On se retrouve un peu comme un amateur de bonne chère qui contemple un menu avec trois cent lignes. Il sait que s'il ne se décide pas assez vite, le dessert qu'il convoite aura peut-être été pris par une table voisine. Hawaï est un jeu est soigné, le matériel est conséquent, et le thème affriolant. Les parties sont agréables, mais on n'y rejouera pas aussi frénétiquement qu'à d'autres jeux du même type, tels L’Âge de pierre ou Agricola pour ne citer que les plus incontournables. |
Bibliographie
|
|
|
|
Vous n’êtes pas connecté(e) |
François Haffner 27 janvier 2013 |