Titre

Himalaya

alias Marchands d’Empire
Auteur Régis Bonnessée  
Éditeurs Tilsit  
Tilsit - Tilsit Collection  
Année 2002
Joueurs 3 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 1 h 30
Caractéristiques multiprimé, inadapté aux daltoniens, prototype
Mécanismes économie, gestion, fret, logistique, programmation
Thèmes histoire, Inde, Asie du Sud-Est, Moyen Âge, Orient
Emplacement étagères du rayon H
Boulogne-Billancourt Prix 2003
Deutscher Spiele Preis 5e prix 2005
Fest. de Saint-Herblain Sélectionné 2006
Spiel des Jahres Sélectionné 2005
Règle du jeu
Ressources


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Marchands d'empire au Club de La Rochelle


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Ludo le gars


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Jeux de NIM


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Le Trou à rat


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Le jeu sur
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Himalaya… un jeu au sommet !

Himalaya est la version commerciale du jeu initialement appelé « Marchands d'empire », développé dans un nouveau thème par Guillaume Blossier. Le thème a donc totalement changé, ainsi que quelques légers points de règle.

  

Himalaya, qui est le numéro 4 de la collection Tilsit, après Maka Bana, Kanaloa et Skåål, confirme l'intérêt de cette collection chez un éditeur désormais incontournable.

L'essentiel du jeu n'ayant pas changé, je ne parlerai ici que des modifications apportées entre la version téléchargeable et la version présente.

On a beaucoup parlé du design du plan de jeu, sur certains sites du microcosme ludique, en critiquant le fond blanc du plan, apparemment illisible. Le jeu est en fait beaucoup plus clair que dans la version initiale, et il faut rendre hommage au remarquable travail de Johann Aumaitre, qui était déjà responsable des illustrations et sculptures du premier tome de la collection. Les lettres des chemins ont été habilement remplacées par des types de route, glace, pierre ou terre. Le nombre maximum de chemins a été réduit à trois, et les régions qui apparaissent maintenant clairement au milieu des chemins-frontières ont été débarrassées de leur numéro inutile.

La qualité des sculptures est à l'égal de la qualité du matériel imprimé, même si on aurait pu souhaiter qu'elles soient un peu plus grandes. Enfin la magnifique illustration de la couverture, due au talent de David Cochard, vient compléter l'ensemble.

Au niveau des règles, donc, très peu de changement.

Le tirage au sort des villages contenant commandes et denrées, et qui se faisait à l'aide de cartes numérotées, s'effectue désormais à l'aide d'un dé 20. Les nostalgiques de la première version, qui ne supportent pas cette légère part de hasard, pourront télécharger de très belles cartes sur le site dédié au jeu. Pour ma part, je trouve le dé plus réaliste, puisqu'il autorise un village à agir plusieurs fois, tandis qu'un autre aura une activité plus réduite. La possible prévision des deux ou trois derniers lieux « tirés au sort » me chagrinait un peu dans la version initiale. Avec l'extension téléchargeable (ou 20 petits papiers numérotés), chacun pourra choisir sa façon de gérer le hasard…

Les délégués en régions, qui étaient posés de manière cachée, le sont maintenant de manière visible. Cela évite une mémorisation fastidieuse qui n'apportait rien au jeu.

Enfin une modification majeure a été apportée au jeu : on peut maintenant choisir de ne rien faire en tant qu'action. Le but est d'attendre que des ressources intéressantes soient accessibles. Auparavant, il fallait bricoler, par exemple en indiquant une route qui n'existait pas, pour ne pas se déplacer ni agir.

Himalaya est donc pour moi une grande réussite, due aux talents conjugués de Régis Bonnessée, Johann Aumaître, David Cochard, Guillaume Blossier et, bien sûr, de toute l'équipe de développement de Tilsit. À la fois jeu pour « joueurs » et jeu abordable, il entre parfaitement dans l'esprit de la collection Tilsit.

Même si je suis content d'avoir, à l'époque, téléchargé et fabriqué ma boîte de « Marchands d'empire », je crois que cette dernière va maintenant prendre doucement la poussière en attendant, qui sait, de figurer un jour dans un musée du jeu

Extension 5-6 joueurs

Marchands d'empire

« Marchands d'empire » était la première version du jeu, en libre téléchargement sur la toile. Vous trouverez ci-dessous le bien que j'en pensais…

J'ai eu le plaisir et l'honneur d'assister à l'une des premières parties de Marchands d'empire, organisée par Régis Bonnessée lui-même, sous le chapiteau de Parthenay en juillet 2002. Étant occupé ailleurs, je n'ai pu jouer, ce qui a permis à Matthieu d'Épenoux (co-auteur de Contrario et Illico Presto) de gagner la partie…

  

Régis m'avait donné la règle à Besançon, et sa lecture m'avait déjà plu. Le jeu semblait assez varié, avec assez peu de règles, et une logique générale cohérente.

Dès que le jeu a été mis en libre service (merci Régis), j'ai profité de ma liaison haut débit pour charger les 16 Mo de données, permettant de recréer le jeu à la maison. Après quoi, je me suis muni de colle, ciseaux, papier, carton, bristol, cutter, sparadrap etc., et au boulot.

Après avoir peiné quelques heures devant ma planche à découper, je me retrouvais enfin en possession de mon exemplaire de « Marchands d'empire ». Il ne restait plus qu'à y jouer ! Ce qui fut fait dès le lendemain, avec trois pauvres cobayes dont deux totalement débutants en jeux de société.

Vous me croirez si vous voulez : le jeu a plu à tout le monde, joueurs expérimentés et novices. La phase d'apprentissage n'a pas été trop longue, et dès le troisième tour, sur douze, chacun avait parfaitement compris ce qu'il fallait faire.

Les mécanismes du jeu sont assez simples à comprendre. Certaines villes fabriquent des ressources, d'autres proposent des contrats utilisant ces ressources. Il faut aller chercher les ressources, et ensuite aller avec ces ressources réaliser les contrats. Après les avoir réalisés, vous pouvez créer une église, implanter des électeurs ou vous en mettre plein les poches. En fait vous pouvez réaliser deux des trois possibilités décrites.

Le jeu fonctionne bien, même si le hasard est assez présent dans le tirage des villes intéressantes, qui sont systématiquement à côté des autres joueurs, et jamais à côté de votre pion (essayez, vous verrez que ce que je dis est vrai !). Le matériel est de bonne qualité, si vous avez une bonne imprimante. Peut-être que les contrats ne se détachent pas assez du plan. Le mécanisme de détermination du vainqueur est séduisant. Il faut être le plus riche, sans être le moins religieux, ni le moins politiquement puissant.

En résumé, un jeu vraiment nouveau, qui mériterait largement de trouver un éditeur. (Note 2004 : c'est fait, merci !)

Successeur, semblable

Ne pas confondre…

Bibliographie

                 

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François Haffner
avant 2009