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Titre | Tony & Tino |
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Auteur | Bruno Cathala Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeur | Descartes Éditeur Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2002 | |||
Joueurs | 2 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Mécanismes | gain par score, majorité | |||
Thèmes | Mafia, policier | |||
Emplacement | étagères du rayon T | |||
Ressources | ||||
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Des trois premiers jeux de la gamme « Game
for 2 », Tony & Tino est certainement mon préféré.
Mais ici, il est hors de question de montrer qu'on a la plus grande tour pour l'emporter, comme dans Torres ! Comme on est entre truands, il s'agit de démontrer qu'on est capable d'amasser le plus gros magot dans un combat « loyal » pour contrôler le racket. Et pour cela, on distribue ses hommes de mains dans les carrefours pour contrôler les rues et les avenues. Certes, le principe de la pose de pions dans des matrices n'est pas nouveau. Il a déjà été utilisé avec brio par Wolfgang Kramer dans Forum Romanum, où le but était déjà de contrôler la Ville, mais pour le bien des citoyens ! Une autre utilisation intéressante d'une matrice est celle qu'en fait Roland Siegers dans Cassa Grande. Mais ce sont les cartes qui font l'intérêt de Tony & Tino. À chaque tour, le joueur pose une de ses cartes qui modifie temporairement une des règles du jeu. Ce n'est pas pour autant le chaos, puisque chacun dispose de la même collection de cartes. Simplement, elles ne seront pas forcément toutes dans la main au même moment. Les cartes représentent souvent dans un jeu un élément perturbateur, comme si on avait peur que le jeu ne soit pas assez aléatoire. Ici, au contraire, elles sont toute la sève du jeu, un peu comme dans Shendao de Valéry Fourcade. Les fanatiques anti-hasard pourront tout à fait imaginer des variantes qui éliminent pratiquement le hasard. On pourrait par exemple jouer avec toutes les cartes en main, mais le jeu risque de s'allonger à cause du temps de réflexion. Je préfère personnellement appliquer la variante suivante : chacun prend son jeu de cartes, le trie comme il le souhaite, puis le pose face cachée. Puis on joue comme dans la règle de base, en prenant les trois premières cartes du paquet qu'on a préparé. On peut décider, pour enlever encore un peu de hasard, de laisser tous les pions face visible. N.B. : Une autre variante très pratiquée concerne la façon de déterminer le premier joueur. La règle dit que c'est le plus jeune qui commence. Mais on peut décider que c'est celui qui ressemble le plus à Al Capone ou à Bruno Cathala ! Publicité gratuite : |
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François Haffner avant 2009 |