Die Weinhändler

Après un jeu aussi réussi que Santiago, on attendait un peu Claudia Hely et Roman Pelek au tournant. Après nous avoir proposé d'irriguer les champs, ils s'occupent maintenant de nos gosiers avec Die Weinhändler (Les Marchands de vin).

Une fois de plus, les auteurs font appel de manière intelligente aux enchères. La mécanique du jeu fait un peu penser à Money, avec deux différences fondamentales. D'abord, les enchères ne se font pas de manière simultanée et cachée, mais en tournant. Ensuite, il n'est jamais nécessaire de surenchérir sur les autres joueurs, mais simplement sur soi-même pour rester en course. Le but est en fait d'aboutir à l'offre la plus chère en dessous de celle que l'on souhaite acquérir. Le meilleur enchérisseur remporte le lot de bouteilles proposées, le deuxième remporte la mise du premier, le troisième celle du second et ainsi de suite.

Dès qu'un joueur possède plus de six cartes, il est obligé d'en ranger dans sa cave. Son intérêt est de ranger les bouteilles les plus chères, mais aussi de les ranger au mieux pour gagner des primes.

Le seul reproche qu'on pourrait faire au jeu est qu'il fait la part un peu trop belle aux vins même pas de chez nous Preuve qu'on peut être bons auteurs et piètres œnologues !