Casbah

Sylvie Barc m'a gentiment envoyé une boîte de son nouveau jeu de connexion, Casbah. Elle qui déteste signer des autographes s'est fendue d'un petit mot : « Pour François, afin qu'il s'entraîne et ne se fasse plus battre par Manon ! ». Ça y est ! Je me suis entraîné ! Qu'elle vienne, Manon (la fille de Sylvie) si elle n'a pas peur !

Je suis en effet des quelques chanceux qui ont pu jouer à Casbah, quand il n'était encore qu'un projet. C'est à cette occasion que je me suis pris une pilée par Manon. Un an plus tard, la boîte est là, superbement illustrée par David Cochard, et je peux enfin m'entraîner sérieusement pour la revanche.

Sylvie a réédité l'exploit de Bombay Bazar. À nouveau, elle a réussi à concilier ce qui semble inconciliable : l'absence de hasard et le plaisir d'un jeu pour toute la famille.

Toutes les tuiles sont posées face visible sur la table, et chacun choisit, à tour de rôle, celles qu'il souhaite prendre. Certaines tuiles, plus chères, sont a priori plus difficiles à placer. Mais la moindre erreur d'un adversaire peut vous permettre de les poser. Chacun peut donc choisir ou non ces fameuses tuiles chères. Il peut être intéressant de ne pas les prendre et de tout mettre en œuvre pour qu'elles restent en possession de ceux qui les ont en main, mais le challenge est difficile.

La difficulté du jeu, pour certains joueurs, est de visualiser les coups autorisés ou interdits. En effet, on joue sur un tablier virtuel de dimension définie au départ. On ne connaît au début qu'un seul côté, celui déterminé par la porte d'entrée.

Ajoutons qu'il existe une possibilité de jouer en solitaire.

2004 est une excellente année pour Sylvie, qui nous gratifie de trois excellents titres dès le premier semestre : Casbah et Carambouille dans sa maison d'édition, la Haute Roche, et Capharnaüm chez Asmodée. Que du bonheur !