Titre

Échec aux chevaliers

Auteur Max Gerchambeau  
Éditeur Capiépa  
Année 1969
Joueurs 2
Public enfants, ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristiques non vu ailleurs, pièce de musée
Mécanismes combinatoire, gain par atteinte, gain par élimination, maîtrise
Emplacement archives E
Règle du jeu
Ressource


Site des figurines Mokarex
                 

Échec aux chevaliers est un jeu assez rare. Il est en effet recherché à la fois par les amateurs de jeux de société et par les collectionneurs de figurines Mokarex. Le jeu présenté ici a été reconstitué à partir de plusieurs boîtes. Un grand merci à mes amis qui m'ont permis de le compléter.

Échec aux chevaliers a été conçu pour valoriser un stock de figurines qui faisaient initialement partie d'un jeu d'échecs. Le tablier, richement illustré, comporte des cases de rivière infranchissables, comme dans le Xiangqi, le Le Jeu de la jungle, L’Attaque ou Stratego. La règle, d'un niveau de difficulté entre dames et échecs, est hélas incompréhensible sur le chapitre des prises. Je ne comprends pas trop comment il est possible de « prendre plusieurs pièces de suite à condition qu'il y ait toujours une case libre entre chaque pièce visée ». Peut-être l'auteur saura-t-il m'éclairer sur ce mystère.

Il faut donc voir ce jeu surtout comme un bel objet destiné à rendre jaloux ceux qui ne l'ont pas dans leur collection


Duc de Bourbon, Vougier, Capitaine, Duc d'Uytkerke (source Mokarex)


Les mêmes en version peinte (source Site d'un amateur et peintre)

Quelques précisions

Après avoir contacté l'auteur, Max Gerchambeau, je suis en mesure d'apporter quelques précisions supplémentaires.

Sur la règle du jeu

Une précision importante qui manque à la règle originale : les prises s'effectuent en sautant comme aux dames, que l'assaillant soit un chevalier ou un simple soldat. Il est possible, pour un chevalier, d'approcher en sautant un ou plusieurs pions de son camp, puis de prendre une ou plusieurs pièces adverses en continuant à sauter.

Les pions qui arrivent en dernière ligne ne peuvent plus avancer. Ils ne sont pas promus, comme aux dames mais peuvent se déplacer latéralement pour essayer d'occuper la citadelle adverse.

Sur le tablier

Il a été dessiné par des étudiants allemands qui travaillaient sur les décorations des Galeries Lafayette. Le dessin a été réalisé en « paiement » des repas qu'ils prenaient chez l'auteur, qui tenait un restaurant vers le Champ de Mars à Paris !

                 

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François Haffner
1er janvier 2012