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Titre | Mexica |
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Auteurs | Michael Kiesling Wolfgang Kramer Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeurs | Ravensburger Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur Super Meeple Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2002 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Mécanismes | maîtrise, points d’action | |||
Thèmes | Amérique précolombienne, histoire, Mexique, urbanisme, construction | |||
Emplacement | étagères du rayon M | |||
Deutscher Spiele Preis | 5e prix 2002 | |||
Jeu de l’Année | Sélectionné 2003 | |||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègles | ||||
Résumé | ||||
Ressources | ||||
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2002 : Mexica chez RavensburgerAprès Tikal, Torres et Java, on attendait Michael Kiesling et Wolfgang Kramer au tournant. Mexica, leur nouveau jeu basé sur le système des points d'action, était annoncé à Essen en 2001. Il est finalement sorti à Nuremberg en 2002. Bien que publié postérieurement, Mexica est à mon avis beaucoup plus simple et abordable que ses prédécesseurs. Les règles et le but du jeu sont faciles à expliquer, à un tel point que les auteurs ont dû se creuser la tête pour trouver à remplir le carton d'aide fourni aux joueurs. Si on cherchait un ancêtre à Mexica, il s'agirait incontestablement du jeu des petits carrés, tel qu'on le joue à l'école sur des feuilles quadrillées. Le système reste celui des points d'action, que le joueur utilise à son gré lors de son tour de jeu. Le plan représente l'îlot de la lagune de Texcoco, où les Aztèques établirent vers 1325 leur capitale sur les ruines de laquelle sera plus tard bâti Mexico. La partie se joue en deux manches, qui sont très similaires. Les architectes jouent à tour de rôle. Ils creusent des canaux qui délimitent peu à peu des quartiers. En fondant des quartiers, ils gagnent des points de victoire. Les joueurs bâtissent également des édifices pour essayer d'être majoritaires dans les quartiers. Ils gagnent à la fin de chacune des manches d'autant plus de points qu'ils sont majoritaires dans des plus grands quartiers. Le jeu se caractérise par des parties assez rapides, aussi intéressantes à 2, 3 ou 4 joueurs, totalement dépourvues de hasard, et très interactives. Plusieurs originalités sont à noter, dont principalement le système de déplacement sur l'eau. Les joueurs construisent des canaux et des ponts sur ces canaux. Les ponts servent à passer d'un quartier à un autre, mais ils servent également d'embarcadères. Un pion qui se trouve sur un pont peut se déplacer, pour un point d'action, jusqu'à un autre pont joignable par eau, et ce quelle que soit la distance. Sachant que l'île se trouve entourée d'eau (Larousse comme Robert s'accordent volontiers sur ce fait), le parcours d'un pont à un autre peut mener très loin. Le déplacement du pion est primordial dans Mexica. En effet, un joueur ne peut fonder un quartier ou bâtir des édifices que s'il se trouve sur place. Les Aztèques ne disposaient apparemment pas de téléphones cellulaires. Bref, un excellent jeu, comme on s'y attendait, magnifiquement illustré par l'inévitable Franz Vohwinkel. Vous avez Tikal et Java ? Je sens que vous allez craquer pour Mexica ! 2015 : Mexica chez Super MeepleAvec la nouvelle édition chez Super Meeple, Mexica devient incontournable. Tout le matériel a été repensé pour le plaisir de jeu, qu'il s'agisse des pyramides en résine ou des pions et ponts sculptés en bois. Si la règle n'a pas été modifiée, elle est plus claire que dans la première édition, avec des exemples et une prise en main facile. Le coût final, du fait de la très bonne qualité des composants, s'en ressent un peu mais comme on y jouera et rejouera d'autant plus… On rêve d'une réédition de Torres de même qualité. |
Bibliographie
Ressources
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François Haffner 27 septembre 2002 4 octobre 2015 |