Titre

Skyline of the World

Auteur Hans van Tol  
Éditeur The Game Master  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2007
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 1 h 15
Caractéristiques innovation, variante
Mécanismes objectif secret, partage territorial
Thèmes New York, urbanisme, construction, villes
Emplacement étagères du rayon S
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Ludo le gars
                 

Attiré par plusieurs avis positifs sur des sites dignes de confiance (ne me demandez pas lesquels, je ne veux pas me faire d'ennemis), j'ai décidé que Skyline of the World devait entrer dans ma collection malgré un inconvénient majeur : il n'existe pas de traduction officielle française.

La règle anglaise étant relativement abordable, il n'a pas été très difficile d'y jouer. Bien qu'ayant fini bon dernier, j'ai apprécié la qualité des mécanismes, et une originalité à laquelle je ne m'attendais pas, tant le jeu ressemble par son aspect à d'autres (difficile de ne pas penser à Manhattan par exemple).

Commençons par les défauts, qui sont assez importants. À quatre joueurs, on est rapidement au contact. Le proverbe dit « quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre », mais mes trois adversaires n'étaient visiblement pas au courant de cet adage, ce qui fait que j'ai passé mon temps à tenter de survivre. Un joueur qui ne parvient pas à établir des revenus trouve rapidement le temps long (je le sais, j'y étais). Second défaut important, l'affreux rôle d'arbitre de la victoire (kingmaker) qui échoit à celui qui ne peut plus remporter la victoire. Selon ses dernières décisions, c'est l'un ou l'autre qui va gagner, et ce rôle est fort désagréable.

Je vous propose donc plus bas une variante à quatre joueurs par équipes.

Malgré ces importants défauts, on ne peut pas nier que Skyline of the World soit diablement bien conçu. Il mélange habilement les mécanismes d'un jeu de conquête et ceux d'un jeu de gestion, pour donner un résultat surprenant.

Le but est de conquérir les meilleures positions mais, un peu comme dans Container, on ne peut pas gagner sans s'appuyer sur les autres. On a besoin d'eux pour construire plus haut, puisque la règle interdit, sauf dans de rares exceptions, de construire sur ses propres étages. En recouvrant leurs étages, on peut certes réduire leurs revenus périodiques, mais en même temps, on leur procure un revenu immédiat.

L'auteur, Hans van Tol, a su analyser les critiques et améliorer sa création. Après une première édition en 2005 (boîte violette), qui présentait quelques écueils, la seconde édition (boîte bleue) a corrigé les défauts constatés.

Un excellent jeu, donc, mais auquel il ne faut pas jouer à quatre autrement qu'en équipes.

Variante Escale à jeux à 4 joueurs

Mon conseil est donc de jouer à deux ou à trois selon les règles normales, et de ne jouer à quatre qu'en association deux contre deux, les partenaires étant bien sûr placés alternativement autour de la table. On attribuera à chaque équipe le cumul des points de victoire gagnés par ses deux joueurs pour déterminer l'équipe gagnante. En cas d'égalité, on applique les règles de tournoi.

Ne pas confondre…

                 

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François Haffner
1er mars 2009